MBK 51

Histoire du MBK 51

La M51 est la mobylette Motobécane la plus répandue. Plus puissante que la classique M50 grâce à son moteur AV 10 à admission par clapets, elle profite d’un look plus moderne qui plaît à tous les cyclomotoristes.

Lancée en 1978, ce cyclomoteur universel mythique, renommée MBK 51 après 1983, continue de parcourir les routes françaises malgré l’arrêt de sa production en 2002. Retour sur un modèle emblématique dont les nombreuses déclinaisons qui ont rythmé ses 25 années d’existence.

Une Mobylette sportive

1978: Motobécane lance la gamme 51, dérivée des M50.

1979: Motobécane lance la 51 Super, modèle phare qui sera décliné en de nombreuses variantes.

1981: Sortie de la 51 West, qui lance une longue lignée de choppers.

1983: Motobécane est racheté par le japonais Yamaha. Les pédales ne sont plus obligatoires et peuvent être enlevées des modèles antérieurs.

1987: Apparition des premiers modèles avec allumage électronique et démarrage au kick (Rock, Magnum, Daytona Cruiser) sous la marque MBK.

1988: Renouvellement important de la gamme avec la sortie des Evasion/Passion, Swing et Sport.

1989: Arrivée de la vague Racing avec les Rock Racing et Magnum Racing.

1991: Lancement de la Hard Rock et de la série Club, des modèles premiers prix avec un équipement raisonnable.

1996: Le logo MBK remplace celui de Motobécane, sur l'ensemble de la gamme. Sortie de la Magnum Racing XR qui rencontre un franc succès.

1997: Dernières innovations notables avec le lancement de la Roadster et la Club Swing.

1998: La gamme commence à péricliter en se réduisant à 7 modèles: série Club (Club, VR, VR Tex Mex, Club Swing), 51V, Hard Rock et Magnum Racing.

2002: Fin de la production des 51, du fait de l'application de la norme anti-pollution Euro 2.

2003 : Fin de la commercialisation.

Détails techniques

Partie cycle

C'est une structure acier monocoque incluant un réservoir de forme ovoïde et allongée dans le tube diagonal. Une réserve d'essence de secours était prévue. Toutes les versions disposaient d'amortisseurs à l'arrière, plus inclinés que sur la série 50. Selon les modèles, ils étaient à ressort cachés, ressorts apparents pour les gammes « jeunes » et certaines séries haut de gamme ont même eu droit en série à des amortisseurs hydrauliques à bonbonne de gaz séparée.

Les roues étaient à rayons sur les premiers modèles ainsi que sur les séries utilitaires. Sont apparues en 1979 des jantes à bâtons en aluminium sur le modèle 51 Super, suivant la mode des jeunes utilisateurs de l’époque.

Le freinage était assuré par des tambours à commande par câble dont le diamètre et l'efficacité n'ont cessé d'augmenter au cours de l'histoire, sans égaler les freins à disques dont seuls quelques rares modèles destinés à la course ont été équipés de série.

Moteur

Le moteur de la famille 51 est un dérivé lointain du vénérable bloc AV 7 des années 1950. Il inaugurait cependant une forte évolution technique avec admission par clapets dans le carter et trois transferts. La puissance était en augmentation de 2 à 3 chevaux DIN. Au milieu des années 1980, un allumage électronique s'est répandu améliorant grandement la fiabilité, puis un système de refroidissement par liquide de série sur certaines gammes. Les carburateurs de diamètre 12 mm ont vu leur taille augmenter vers 14 mm. Les pots d'échappement de forme « tromblon » à l'allure typique ont été progressivement remplacés par un pot de détente de type « Cobra ». Vers le milieu des années 1980, le système de démarrage est devenu à kick sur les versions sportives abandonnant le pédalage quand la réglementation des cyclomoteurs le permit.

Certaines 51 (comme la VR) bénéficiaient d'une transmission à variateur de vitesse automatique qui équipait déjà le moteur AV 7. Celle-ci remplaçait la transmission par embrayage.